Coup d’arrêt brutal à l’artificialisation des terres

Le nombre et les surfaces agricoles destinées à l’urbanisation ont singulièrement diminué entre 2022 et 2021. Un niveau « inédit depuis 30 ans », selon la fédération des SAFER.
Les terres destinées à l’urbanisation se négocient en moyenne à 20,70 €/m2, contre 0,73 €/m2 (7390 €/ha) pour des terres de grandes cultures.

L’artificialisation des terres a nettement chuté en 2022 par rapport aux années précédentes, selon la FNSafer. Le nombre de transactions a diminué de 37 % et les surfaces concernées de 46 % par rapport à 2021. Le montant de l’ensemble des transactions atteint 4,2 milliards d’euros mais les surfaces échangées sur le marché de l’urbanisation chutent à un niveau « inédit depuis 30 ans », selon la fédération nationale des SAFER. Il pourrait s’agir des premiers effets de l’objectif de « zéro artificialisation nette » qui s’impose aux collectivités à compter de 2050.

« Un nouveau modèle de développement est en train de se mettre en place, sans consommer de terres agricoles » espère Emmanuel Hyest, président de la FNSafer. Le contexte inflationniste et les difficultés d’accès au crédit ne sont pas non plus étrangers à cette contraction. D’autant que le prix au m2 des terres destinées à l’urbanisation a bondi de 36 %, à 20,70 €/m2 en moyenne.

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