2025 verra l’ouverture de la troisième filature française de lin fibre. Baptisée Linfini, elle sera installée dans le Finistère, sur une ancienne friche industrielle. « Notre approvisionnement sera à 80 % breton », a déclaré Xavier Denis, cofondateur de Linfini dans un entretien accordé à nos confrères d’Yvoir.fr.
Linfini se fournira auprès de l’usine Teillage de Bretagne, qui devrait également ouvrir ses portes en 2025. D’ici 2029, Linfini prévoit de transformer 1400 tonnes de lin par an, soit l’équivalent de 800 ha, via une technique de filature « au sec ». Celle-ci permet de produire des fibres pour les marchés de l’ameublement, du linge de maison et de l’emballage durable.
Linfini devrait permettre de créer 40 emplois, « dont une partie consacrée à un bureau d’étude chargé notamment d’innover pour mixer le lin à d’autres matières végétales locales, telles que les algues, l’artichaut ou encore le chanvre », selon Xavier Denis.
Si l’ouverture de Linfini est un bon signal en matière de relocalisation des savoir-faire, les trois filatures françaises auront la capacité de traiter seulement 3 % du lin cultivé en France. Le majeure partie de la production nationale est aujourd’hui transformée par l’Inde et la Chine.
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