Le plan Ecophyto 2030 priorisera la recherche d’alternatives aux phytos menacés de retrait

Avec le nouveau plan Eco phyto 2030, le gouvernement veut renforcer les moyens permettant la recherche d’alternative solide aux substances phytosanitaires susceptibles d’être interdites et qui nécessitent un effort de recherche d'alternative supplémentaire.
Le plan Ecophyto 2030 priorisera la recherche d’alternatives aux phytos menacés de retrait

Le nouveau plan Ecophyto, qui sera lancé cet été, met l’accent sur la recherche d’alternatives aux produits phytosanitaires contenant les substances actives les plus menacées de retrait. C’est ce que qu’a dévoilé la Première ministre Elisabeth Borne lors de son passage au Salon de l’agriculture (SIA) le 27 février dernier. « Plus d’anticipation, plus d’innovation et plus d’accompagnement », a ainsi résumé la cheffe du gouvernement, affirmant par ailleurs que « nous respecterons désormais le cadre européen et rien que le cadre européen ». Réaffirmant la volonté du gouvernement de s’appuyer sur la science, Elisabeth Borne a appelé les instituts techniques et les fabricants à intégrer les objectifs d’Ecophyto 2030 dans leurs axes de recherche. Près de 240 substances actives risquent de disparaître de la règlementation européenne d’ici 2034, selon une étude menée par un chercheur de l’Itab (institut de l’agriculture biologique) et publiée dans la revue Agrochemicals en février dernier.

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