Aigle botté, faucon pèlerin, balbuzard pêcheur ou encore milan royal ont été aperçus début 2025 en Île-de-France. Pour certains, c’est une première, pour d’autres, cela fait 50 ans que leur présence n’avait pas été décelée sur le territoire francilien. Soit depuis l’interdiction du DDT, un insecticide qui figure sur la liste des « 12 salopards » de la convention de Stockholm, et dont l’impact sur le déclin des populations de rapaces a été prouvé.
Cette bonne nouvelle pour la biodiversité en est aussi une pour l’agriculture. En effet, ces grands prédateurs peuvent être des alliés dans le cadre de la lutte biologique : leurs proies favorites sont notamment les pigeons, les corneilles mais aussi les campagnols, responsables de nombreux dégâts en grandes cultures. La présence de haies, de bandes enherbées, de nichoirs et de perchoirs sont autant d’installations qui les encourageront à s’installer durablement.
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