Et si demain, les céréales pouvaient fixer l’azote atmosphérique ?
Les légumineuses comme le pois, la luzerne ou encore le trèfle, sont utilisés comme couverts végétaux pour leur capacité à fixer l’azote atmosphérique. Un processus rendu possible par une symbiose avec les bactéries du sol présentes dans leurs racines. Cette collaboration entre les plantes et les bactéries aurait plus de 90
C’est ce qu’ont mis en évidence des chercheurs INRAE et du CNRS en comparant les génomes de neuf espèces de plantes symbiotiques appartenant à des branches phylogénétiques distinctes. Les gènes impliqués dans la reconnaissance des signaux symbiotiques bactériens, la formation des nodules (fixateurs d’azote) et l’infection des bactéries dans les tissus racinaires étaient très probablement déjà présents dans l’ancêtre commun à ces neuf espèces.
Ces découvertes, publiées dans la revue Nature Plants, pourraient permettre de générer de nouvelles symbioses fixatrices d’azote chez les cultures qui n’en bénéficient pas aujourd’hui, comme les céréales.
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