Dans une décision du 3 juin 2024, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) vient de retirer le THC (acide tétrahydrocannabinolique) de la liste des stupéfiants publiée fin mai. La filière respire. Une interdiction aurait entraîné de facto l’interdiction de la culture et de l’exploitation du chanvre sous toutes ses formes - fibre, bien-être ou médical.
Cette substance psychoactive est naturellement présente dans le chanvre (Cannabis sativa L.) mais avec des teneurs plus ou moins élevées selon l’espèce cultivée. Ainsi, le chanvre industriel, cultivé pour sa fibre, contient un taux de THC inférieur à 0,2 %. La loi autorise des teneurs en THC jusqu’à 0,3 % (article R.5132-86 du Code de la Santé publique).
Cette inflexion est le fruit du travail de l’Association française des producteurs de cannabinoïdes (AFPC), qui milite pour le développement de la culture du chanvre à actifs en France.
En savoir plus :
L’ANSM inscrit de nouveaux cannabinoïdes sur la liste des stupéfiants
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