Tempêtes : 170 millions d’euros de dégâts pour l’agriculture

Toitures arrachées, bâtiments endommagés contenant des animaux vivants ou des récoltes, dégâts sur des bâtiments sensibles (serres en verre, unités de méthanisation), tracteurs et matériels inondés… La liste des « dommages aux biens » est longue, suite aux vents violents et aux précipitations générés par les tempêtes Ciaran et Domingos. Au-delà des coûts directs, s’ajoutent les pertes d’exploitation : la reconstruction des bâtiments les plus endommagés ou les coupures d’électricité retardent la reprise d’activité de certains exploitants.
Groupama compte à date plus de 8 000 sinistres agricoles, répartis principalement sur quatre caisses régionales. La Bretagne, et en particulier le Finistère, est la région la plus touchée : Groupama Loire Bretagne enregistre 5 000 déclarations pour un coût d’environ 150 millions d’euros (M€). Dans la Manche, ce sont plus de 2 250 dossiers ouverts depuis le passage des tempêtes, pour un coût estimé à 11 M€.
Sur la façade Atlantique, la tempête Domingos a causé 2 à 3 M€ de dégâts pour l’agriculture, avec plus de 600 dossiers ouverts. Les principaux départements touchés sont la Charente-Maritime, la Gironde et la Vendée.
Dans le Pas-de-Calais et le Nord, les dégâts se chiffrent à plus de 3 M€ suite aux vents violents de début novembre, pour près de 500 sinistres agricoles déclarés. Pour les inondations exceptionnelles liées aux crues dans le Pas-de-Calais, Groupama Nord-Est enregistre une centaine de déclarations à date, mais il est encore trop tôt pour évaluer le coût de ces dégâts. Certaines zones très localisées restent inondées et sont encore inaccessibles aux experts.
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