Septoriose du blé : un inoculum de sortie d’hiver non limitant
En cette fin d’hiver, le risque septoriose sur blé tendre est plus élevé qu’en 2023 et 2022 (figure 1), surtout sur la façade Atlantique. Le niveau d’inoculum de septoriose, estimé par le modèle épidémiologique Septo-LIS, provient de contaminations hivernales en lien avec une pluviométrie élevée et une douceur marquée en novembre et décembre. Le retour des précipitations depuis début février est également favorable.
Pour les semis retardés au 20 novembre, le niveau d’inoculum de septoriose, estimé par Septo-LIS, est logiquement plus faible (figure 2).
Pour autant, ce sont les conditions climatiques rencontrées à partir de maintenant pour les régions les plus avancées en stade qui aboutiront à un scénario d’attaque précoce ou non, l’inoculum de septoriose étant rarement limitant. Les conditions climatiques entre le stade "2 nœuds" (au moment où la F2 définitive pointe) et la floraison sont déterminantes sur la nuisibilité finale de cette maladie.
Figure 1 : Inoculum de septoriose, calculé par le modèle Septo-LIS au stade "épi 1 cm" du blé tendre, pour des semis à dates classiques.
Figure 1 : Inoculum de septoriose, calculé par le modèle Septo-LIS au stade "épi 1 cm" du blé tendre, pour des semis à dates classiques.
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