Bientôt des variétés de triticales plus rustiques

La production française de triticale, de 1,68 millions de tonnes en 2023, est orientée à la hausse. Le développement de variétés plus tolérantes aux stress biotiques et abiotiques est donc de première importance.
La production française de triticale, de 1,68 millions de tonnes en 2023, est orientée à la hausse. Le développement de variétés plus tolérantes aux stress biotiques et abiotiques est donc de première importance.

Tendance à la germination sur pied, sensibilité aux rouilles et à l’oïdium : les performances du triticale sont affectées par les stress environnementaux et les maladies. C’est pour améliorer sa rusticité que le projet Rustrit a vu le jour. Débuté il y a quelques mois sous le pilotage du GIE Triticale en partenariat avec Arvalis et l’INRAE, le projet est financé par le FSOV pour une durée de 60 mois.

Rustrit s’attachera à mieux comprendre le déterminisme génétique des principales maladies foliaires de la culture. Il produira notamment une cartographie des races de rouilles présentes dans les grandes zones de France où le triticale est cultivé, ainsi qu’un catalogue des régions d’intérêt qui, dans son génome, lui confèrent une résistance à l’oïdium, aux rouilles jaune et brune et à la germination sur pied. Les sélectionneurs membres du GIE disposeront ainsi de nouveaux matériels génétiques et de marqueurs moléculaires efficaces, nécessaires pour créer des variétés plus robustes.

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