L’efficacité des adjuvants démontrée dans de bonnes conditions d’application
![Applications phytos : l’efficacité des adjuvants démontrée dans de bonnes conditions d’application](/sites/default/files/articles/2025-01/529-adjuvants-photo1.jpg)
Certaines formulations contiennent déjà un adjuvant, il n’est alors pas toujours utile d’en rajouter.
Préparations ajoutées aux produits phytosanitaires pour renforcer leur efficacité, les adjuvants sont dépourvus d’activité phytopharmaceutique rappelle l’Anses. Appliqués généralement à raison d’un litre par hectare voire moins, ils assurent diverses fonctions comme l’étalement du produit actif, sa pénétration, la rétention voire, dans des cas rares, la correction de la qualité de l'eau. Mais ils ont tous le même objectif
Utiliser les huiles à bon escient
Les huiles facilitent la pénétration des substances actives dans les plantes en agissant sur les cires épicuticulaires dont elles désorganisent la structure. Le rôle de ces sécrétions cireuses de nombreuses plantes vasculaires (dont les graminées), constituées de substances lipophiles, est de diminuer la mouillabilité de la surface et réduire la perte d’humidité. Les huiles s’utilisent essentiellement avec des produits systémiques et sur des plantes peu mouillables, quel que soit le volume de bouillie. Mais attention à ne pas les utiliser à tort
Depuis le 1er juillet 2015, en application de la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt du 13
La base de données E-Phy met à disposition toutes les informations régulièrement mises à jour relatives aux adjuvants et à leurs conditions d’utilisation. Elle en reconnait 70
Préférer les mouillants pour les produits de contact
Adjuvants cationiques, non ioniques, terpènes, organo-silicone, latex…
Toutefois, certaines formulations intègrent déjà des adjuvants avec les substances actives
![Produits « mouillable » : à réserver aux plantes « mouillables »](/sites/default/files/styles/desktop_wysiwyg_4_3/public/inline-images/529-adjuvants-tableau1_0.jpg?itok=ySqDPBaY)
Exemples de plantes mouillables et peu mouillables.
Le type d’action du produit constitue un autre élément à prendre en compte (tableau
![Adjuvants autorisés : trois grandes catégories](/sites/default/files/styles/desktop_wysiwyg_4_3/public/inline-images/529-adjuvants-tableau2.jpg?itok=ifYHjNee)
Exemples de spécialités commerciales utilisables comme adjuvants en désherbage, selon leurs propriétés (liste non exhaustive).
Valoriser l’effet humectant des sels
La liste des adjuvants autorisés compte également des sels, composés de sulfate d’ammonium. Ils valorisent son effet hygroscopique, également appelé effet humectant. En captant l’humidité de l’air, le sel maintient les gouttelettes ainsi plus longtemps en phase liquide, limitant la dessication en diminuant la tension de vapeur de la bouillie. Mais, même si cet effet humectant a bien été démontré en mélange avec les sulfonylurées, ces sels ne remplacent ni les huiles ni les «
Ces sels ont aussi un rôle correcteur en réduisant l’antagonisme lié à certains cations, ces ions chargés positivement, dans la bouillie (Ca++, Fe++, Mg++, Zn++…). Ce dernier rôle est néanmoins connu uniquement pour le glyphosate et l’utilisation de sulfate d’ammonium est interdite comme engrais à des fins de corrections de la dureté de l’eau.
L'emploi d'adjuvants peut être positif pour l'efficacité du traitement herbicide mais cela ne permet pas de s'affranchir de bonnes conditions d'emploi : humidité relative importante (>70
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