Une tour mesurant les flux de carbone à l’échelle parcellaire

Dans les calculs des bilans carbone, toute la difficulté est de connaître précisément les flux entrants et sortants à l’échelle d’une parcelle. Une limite que pourrait repousser la « tour à flux », un dispositif innovant testé pour la première fois en France par la Chambre d’agriculture de Saône-et-Loire sur une parcelle de vigne.
Dans les calculs des bilans carbone, toute la difficulté est de connaître précisément les flux entrants et sortants à l’échelle d’une parcelle. Une limite que pourrait repousser la « tour à flux », un dispositif innovant testé pour la première fois en France par la Chambre d’agriculture de Saône-et-Loire sur une parcelle de vigne.

Mesurant environ 3 mètres, la tour à flux est un concentré de capteurs : anémomètre 3D pour mesurer la vitesse et l’orientation du vent ; analyseur de CO2 et d’eau à très haute fréquence (10 analyses par seconde), notamment pour évaluer le stress hydrique. Elle est également équipée d’appareils de mesures de température, d’humidité de l’air, du rayonnement solaire direct et réfléchi par le sol et les vignes, ainsi que d’une caméra Phenocam pour évaluer quotidiennement le développement végétatif des vignes. Enfin, des capteurs souterrains mesurent l’humidité, la température du sol à différentes profondeurs, et les flux de chaleur entre le sol et l’atmosphère. Pour l’heure, seule une dizaine de tours à flux sont en fonctionnement dans le monde.

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