Identifier et tester des leviers agroécologiques adaptés à chaque territoire

« Living labs » et expérimentations à la ferme sont au cœur de la stratégie choisie par Arvalis et ses dix partenaires pour accélérer la transition agroécologique dans le nord-ouest de l’Europe. Ces travaux sont en partie financés par l’Union européenne dans le cadre du projet SIMONE.
Diverses technologies numériques sont mobilisées dans le cadre du projet SIMONE, notamment pour évaluer l’impact des pratiques agroécologiques expérimentées à la ferme.

Sept, c’est le nombre de « living labs » associés au projet SIMONE (voir encadré), dont le rôle est d’identifier les leviers agroécologiques adaptés à chaque territoire du nord-ouest de l’Europe. Cinquante, c’est le nombre d’agriculteurs européens qui s’assureront de la faisabilité réelle de ces leviers sur le terrain grâce à une série d’expérimentations à la ferme. Et 5,4 M€, c’est le budget total dont disposent ARVALIS (pilote) et ses dix partenaires1 pour mener à bien ces actions dans le cadre du projet Interreg Nord-Ouest Europe SIMONE, lancé en février dernier pour quatre ans. Ce dernier se distingue par son approche méthodologique innovante basée sur le principe de réalité. « En codéveloppant et en testant des solutions agroécologiques innovantes sur le terrain, SIMONE a pour objectif d’impacter durablement la résilience des exploitations agricoles », rapporte Pascaline Pierson, coordinatrice du projet chez Arvalis.

Trois thématiques d’innovations systémiques

La gestion des adventices, la nutrition des plantes et l’implantation des cultures dans un contexte de changement climatique sont les trois thématiques d’innovations systémiques spécifiquement ciblées dans le cadre de ce projet. Les technologies numériques, comme les satellites ou les capteurs connectés, seront largement utilisées pour évaluer l’impact des pratiques agroécologiques expérimentées à la ferme.

 Pour en savoir plus, consultez le site du projet SIMONE

Munster Technological University (Irlande), Agroscope (Suisse), Inagro (Belgique), Hiphen (France), Décompactés de l’ABC (France), CRA-W (Walloon Agricultural Research Centre, Belgique), VIVES University of applied sciences (Belgique), VanDenBorneAardappelen (Pays-Bas), Stichting Proefboerderijen Noordelijke Akkerbouw / SPNA (Pays-Bas) et Bionales (Allemagne).

Les « living labs », kézako ?

Les « living labs », en français laboratoires du vivant, sont une méthode de recherche participative créée aux États-Unis qui se développe en Europe depuis le milieu des années 2000. D’après l’INRAE, ce sont des réseaux qui « visent à répondre à des problématiques complexes à l’échelle d’un territoire et, ont pour particularités d’inclure l’usager et d’impliquer équitablement toutes les parties prenantes ». En 2018, les « living labs » sont désignés parmi les méthodes à privilégier pour faciliter la transition agroécologique dans le plan Agriculture-Innovation 2025. Dans le cadre de SIMONE, Arvalis est chargé d’animer les sept « living labs » que comptent le projet.

 

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