Le projet Trans-Pathoflax 2.0 est lancé 

La culture du lin fibre est confrontée à trois principales maladies : la verticilliose, la septoriose (surtout en France) et l’oïdium (qui affecte, chaque année, la quasi-totalité des parcelles). Le projet Trans-Pathoflax 2.0, débuté en juillet, doit permettre de développer des stratégies durables de gestion de ces maladies.
La culture du lin fibre est confrontée à trois principales maladies : la verticilliose, la septoriose (surtout en France) et l’oïdium (qui affecte, chaque année, la quasi-totalité des parcelles).

Les liniculteurs européens sont confrontés à trois maladies fongiques majeures pour lesquelles le développement de stratégie durable est nécessaire : la verticilliose (causée par Verticillium dahliae), la septoriose (Septoria linicola) et l’oïdium (Podosphaera lini).

Le 1er juillet a vu débuter le projet Trans-Pathoflax 2.01, qui associe les acteurs de la recherche et de la sélection des régions d’Europe de l’Ouest productrices de lin fibre. Son objectif est de développer des stratégies durables de gestion de ces maladies, notamment grâce à des solutions de biocontrôle et au développement de variétés plus résistantes.

En France, Arvalis surveillera ces trois maladies en parcelles agriculteurs afin d’identifier les facteurs pédoclimatiques expliquant leur présence. Pour la verticilliose, l’institut fournira en outre au projet des sols pour mieux comprendre le lien entre inoculum primaire et intensité des symptômes.

Concernant l’axe variétal, Arvalis mettra au point de nouvelles méthodes pour caractériser la sensibilité des variétés aux pathogènes et développera des marqueurs génétiques de résistance à la septoriose et à l’oïdium pour accélérer le développement de variétés résistantes.

L’institut testera également au champ des produits de biocontrôle ainsi que différentes combinaisons de leviers de protection intégrée. L’objectif est de limiter l’impact de ces maladies tout en diminuant l’usage d’intrants chimiques de synthèse, dans le but de fournir aux liniculteurs des règles de décision.


(1) Financé par INTERREG France-Wallonie-Vlaanderen, le projet est piloté par l’institut de recherche belge Inagro.

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