Le marché du machinisme se porte-t-il bien ?

Les ventes d’agroéquipement en France devraient baisser de l’ordre de 20 % en 2024 et 2025 - un simple retour à la normale selon Axema, après trois années historiques. Il y a eu 76 337 premières immatriculations de véhicules agricoles en France en 2023 (un volume stable par rapport aux années 2021 et 2022), dont 35 951 tracteurs.

L’Hexagone est ainsi le premier marché d’Europe, mais aussi le 3^e producteur européen d’agroéquipements et le 8^e dans le monde, selon le rapport économique 2024 d’Axema.

L’année dernière, 60 % des agroéquipements fabriqués en métropole ont été exportés, plaçant la France au 5^e rang mondial des pays exportateurs. Mais la croissance du marché intérieur n’est pas en reste. « Le marché français des agroéquipements a franchi le cap des 9 milliards d’euros - un record historique !  » se réjouit Jean-Christophe Régnier, président de la commission économique d’Axema et directeur général de Lemken-France. « Nous sommes sur un marché résilient, confronté à de grands défis pour lesquels les agroéquipements apportent des solutions. La décarbonation, l’interdiction de certaines substances chimiques, la pénurie de main-d’oeuvre agricole… Nous accompagnerons l’agriculture de demain », poursuit J.-C. Régnier.

Cette bonne santé s’est notamment traduite par l’embauche nette de 2000 emplois permanents en France dans la branche au cours des cinq dernières années.