Doit-on, et peut-on, gérer les fortes biomasses spécifiquement ?
![L’arrivée brutale de la chaleur et de fortes évaporations ont déclenché des stress chez les cultures, d’autant plus sensibles qu’elles pouvaient être fragilisées par les maladies, la verse ou la concurrence des adventices.](/sites/default/files/styles/article_mobile/public/articles/2023-10/515-bilan-bis-photo1.jpg.webp?itok=ACmImigj)
Les fortes biomasses doivent-elles - et peuvent-elles - être gérées spécifiquement
L’excès de croissance précoce, sans doute représentatif du changement climatique, incite en effet à repenser les semis
Par ailleurs, il semble possible de gagner en rendement en limitant les composantes précoces de celui-ci. Le PMG est mieux sécurisé en privilégiant une forte fertilité des épis plutôt qu’une densité d’épis élevée au mètre-carré, et donc en assurant une forte croissance autour de l’épiaison et de la floraison, associée à une bonne protection sanitaire.
Cette campagne souligne également l’intérêt des outils d’aide à la décision pour piloter la fertilisation azotée en fractionnant plus judicieusement les apports d’azote. Comme ces OAD tiennent compte de l’effet «
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