Alimentation humaine, alimentation animale, production d’énergie ou de biomatériaux… Quelle part des surfaces cultivées faut-il allouer à tel ou tel objectif, et quelle est la répartition la plus durable pour l’éleveur-producteur ?
C’est l’épineuse question à laquelle le projet DUALE a entrepris de répondre. « La méthanisation comme les productions végétales destinées aux filières biosourcées (combustion, carburants avancés, bioraffinerie, matériaux biosourcés) sont en effet une opportunité pour les exploitations agricoles d’être à la fois économiquement plus résilientes et actrices de la transition énergétique », relève Nicolas Dagorn, chef du projet. « Cependant leur développement massif constitue une nouveauté dont les impacts sur les systèmes agricoles, positifs comme négatifs, sont à mieux caractériser. »
Piloté par Arvalis, le projet DUALE, financé par le CASDAR « Connaissances », a débuté le 1er octobre, en partenariat avec l’Idele, l’IFIP, l’ITAVI et les chambres régionales d’agriculture de Bretagne et de Nouvelle Aquitaine. Durant 42 mois, il évaluera les performances de rentabilité, de productivité et environnementales de systèmes de polyculture-élevage selon l’allocation des biomasses vers ces différents objectifs.
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