Couverts : les semis précoces sont plus rentables
Une évaluation économique de la marge directe selon l’espèce de couvert semée (figure 1) a été réalisée en monétisant deux services1 apportés par les couverts
Origine des semences : certifiées sauf si (F) est mentionné.
De ces bénéfices économiques sont déduits le coût des semences2 et les charges de mécanisation. Ces dernières ont été estimées selon l’hypothèse de trois déchaumages sur sol nu (71
Le semis précoce conduit globalement à une meilleure marge directe que le semis tardif, grâce aux économies sur les charges de mécanisation (de 23
Les couverts semés plus tard sont moins favorables sur un plan économique que les semis précoces (35
En définitive, les associations avec légumineuse semées tôt améliorent peu la marge par rapport à une moutarde semée autour du 1er septembre - une pratique très répandue en plaine. Cela dit, le coût des semences est rentabilisé tout en apportant des bénéfices agronomiques et environnementaux.
(1) Les couverts apportent d’autres bénéfices au sol ou à l’environnement, plus difficiles à quantifier et qui n’ont pas été pris en compte dans cette évaluation.
(2) Coûts de semences certifiées, sauf pour quelques espèces à grosses graines (féverole, pois, tournesol et avoine de printemps) dont les semences peuvent être produites à la ferme. Coût des semences estimé à 30 €/ha pour les associations sans légumineuse et à 50 €/ha avec légumineuse.
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