Quelle météo dans trente ans ?
Comme l’explique Olivier Deudon, agrométéorologue chez ARVALIS, la météorologie se base notamment sur les données de pression atmosphérique pour par exemple prévoir la température qu’il fera demain.
Pour la climatologie, l’atmosphère n’est plus le seul facteur à étudier. D’autres éléments interviennent, comme les océans ou l’humidité des sols par exemple. Cette science utilise des critères statistiques (moyenne etc.) pour prévoir le climat, à une échelle de temps plus longue. C’est typiquement dire « l’hiver va être en moyenne plus froid que l’été ».
Le climat peut être estimé jusqu’à plusieurs centaines d’années à l’avance, avec une incertitude croissante selon l’éloignement. Quant à la météorologie, elle est restreinte à 10 jours – 3 tout au plus en ce qui concerne la pluviométrie.
La fiabilité des prévisions météo a beaucoup progressé ces dernières années, en même temps que la puissance de calcul informatique et l’utilisation de données satellites. Cependant, « l’effet papillon » maintient une part d’imperfection incompressible.
En ce qui concerne le changement climatique, les phénomènes extrêmes sont mal cernés par les modèles. S’il est certain qu’ils vont augmenter en fréquence, durée et intensité, être plus précis est difficile. Pour ce qui est du climat hors accident, plusieurs modèles climatiques sont utilisés pour mieux gérer l’incertitude.
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